L'installation performative de Julie Benegmos et Marion Coutarel propose aux spectateurs une expérience immersive dans le milieu du striptease. Mêlant fiction, récit autobiographique et témoignages, Strip : Au risque d’aimer-ça vient déranger l’ordre social et sexuel de notre société, déplaçant notre regard vers la question de l’amour.
« Le tease est un stimulus dont on connaît le point de départ, mais jamais le point d’arrivée ; il est une sorte de premier véhicule, mettant le monde en branle en direction de l’excitation – une excitation toujours susceptible de se propager. » Laurent De Sutter, Striptease ou l’art de l’agacement.
Au travers d’interviews et de témoignages réels d’hommes et de femmes, le projet restitue la parole et les points de vues de ceux et celles qui traversent un jour l’expérience du club de striptease. Le spectacle est construit en trois étapes immersives qui proposent aux spectatrices et aux spectateurs d’entrer peu à peu dans la peau d’un.e travailleur.se du sexe - et non pas d’un.e client.e.
Inspiré de l’essai Eloge du risque d’Anne Dufourmantelle, la dramaturgie s’écrit en cinq mouvements développant l'idée du risque : Au risque du manque /Au risque d’être vulnérable / Au risque du scandale / Au risque de perdre son âme / Au risque du désir. Strip : Au risque d’aimer-ça parle avant tout, d’hommes et de femmes qui se découvrent et se rencontrent à travers l’action d’une mise à nu, au risque d’être réellement touchés, voire même de tomber amoureux.