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OZ commence dans un grand magasin. Over the rainbow, une des célèbres chansons du film de 1939, n’y est guère plus que la bande-son de l’univers glacé et acidulé de la consommation. Cette musique, devenue « d’ambiance », en vue de détendre l’atmosphère et d’inciter le·la consommateur·ice à acheter, est encore interrompue par la voix tonitruante au haut-parleur débitant des sollicitations insistantes au plaisir immédiat, inédit et immanquable (maintenant ou jamais !) Mais la vie c’est aussi manquer. Vivre c’est faire l’inévitable épreuve du manque. Des choses. Des êtres. De ceux et celles qui devraient être là pour nous enfants. Les adultes. Nos parents. Vide que rien ne compense. La dépense moins que rien. Et c’est cela dont il est question dans cette adaptation d’OZ. Se rendre compte que l’absence d’êtres aussi chers que ses parents ne saurait être comblée par la profusion des choses, quand bien même celles-ci seraient hors de prix ; qu’avoir ne saurait se substituer à être ni à avoir à être ni nous permettre de faire l’économie du lien, quel qu’il soit, avec les autres.

Extrait 

OZ
Ose !
Ose penser (par toi-même) !
Ose sentir, ose aimer !
Ose oser !