L’Enfant brulé

Présentation

Ça se passe sur neuf mois et quatre saisons.
Ça se passe dans un appartement, dans la rue, dans un cinéma, sur une île, dans un cabanon sur cette ile, dans l’eau, sur un lac gelé.

Janvier. Une femme meurt à trois heures. Elle s’est effondrée devant une boucherie où elle allait acheter de la viande. Elle s’appelait Alma. Nous sommes en Suède, la neige est partout. Son absence prendra un poids que sa présence n’avait pas. Elle avait un mari Knut. Elle avait un fils Bengt. Il a 20 ans. Il pleure beaucoup. Le père lui, ne pleurera pas. Le fils aime le père, il le déteste aussi.
Le fils aime sa fiancée, Bérit, elle le dégoûte aussi. Elle a toujours froid, souvent mal à la tête. Un soir, il la violera. Elle continuera à rester près de lui.
Bengt suit en cachette le père qui marche la nuit dans les rues enneigées.
Un jour, le père revient avec un chien.
Le père n’aimait plus la mère, il aime une autre femme Gun. Elle a l’âge qu’avait la mère, elle n’a pas d’enfant.

Crédits

Conception, adaptation, mise en scène Noëmie Ksicova

Avec Lumir Brabant, Vincent Dissez, Théo Oliveira Machado, Cécile Péricone et le chien Mesa

Assistant à la mise en scène Antoine Hirel
Dramaturgie Aurélien Patouillard
Scénographie Anouk Dell’Aiera
Lumières Nathalie Perrier
Costumes Caroline Tavernier
Composition musicale, création sonore Bruno Maman
Son, collaboration à la création sonore Mélissa Jouvin
Supervision spatialisation Esteban Fernandez
Dressage et accompagnatrice chien Victorine Reinewald / Canis Corpus

Régie générale et régie plateau Martin Massier
Admnistration, production, diffusion AlterMachine I Marine Mussillon et Carole Willemot
Relations presse AlterMachine I Elisabeth Le Coënt et Eric Marinozzi

Production
Compagnie Ex-Oblique

Coproduction
La Comédie, CDN de Reims, MCA d’Amiens, Le Phénix, Scène nationale de Valenciennes, Odéon - Théâtre de l’Europe, Théâtre du Beauvaisis, Scène Nationale de Beauvais, Théâtre national de Nice

L’adaptation de L’Enfant brûlé de Stig Dagerman adapté par Noëmie Ksicova est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA

Durée 2h15

Création le 15 novembre 2023 à la Comédie - CDN de Reims

Presse

Noëmie Ksicova adapte avec une infinie délicatesse le sombre roman de Stig Dagerman (…) incarné par un quatuor de comédien(e)s remarquablement accordés. (…) Tout dans cette création théâtrale est d’une infinie justesse : l’adaptation libre mais respectueuse du roman de Stig Dagerman; la mise en scène bergmanienne, alternant cris, chuchotements et silence ; le décor stylisé et astucieux ; le jeu serré, tenu des deux acteurs et des deux actrices en scène.

Philippe Chevilley - Les Echos

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Théâtre qui retourne, jette le trouble, laisse des traces, que cet Enfant brûlé signé Noëmie Ksicova (…) Les quatre interprètes, le jeune Théo Oliveira Machado en tête, sont d’ailleurs impeccablement dirigés. Ce dernier (…) n’est pas diplômé d’une école de théâtre mais épatant dans la peau d’un personnage qui convoque notre part la plus sombre.

Killian Orain - Télérama

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La scénographie, le décor, la bande son et la lumière avec ses noirs fabriquent l’hypnotique nécessaire. L’ensemble est formidable : subtil et intense. L’Enfant brulé mis en scène par Ksicova compose certainement un chef-d’oeuvre.

David Rofé-Sarfati - Cult.news

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Noëmie Ksicova orchestre avec brio la descente aux enfers de Bengt, que le chagrin transforme en bourreau. Quatre remarquables comédiens pour un thriller ordinaire, terrifiant et fascinant. (…) La composition musicale et la création sonore de Bruno Maman sont d’une extraordinaire acuité.

Catherine Robert - La Terrasse

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Dates

À venir

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