La Symphonie tombée du Ciel
Présentation
Ce projet s’inscrit dans une recherche sur les miracles. Cette notion évoque le 19ème siècle ou le Moyen-âge. Mais aujourd’hui, où sont passés les miracles ? Nous faisons l’hypothèse qu’ils existent sous d’autres formes, peut-être plus personnelles, plus intimes.
La technique et la science n’épuisent pas le champ de nos espoirs et de nos croyances. Il y a toujours un endroit du réel qui résiste. Qui n’a jamais parlé avec des êtres disparus, qui n’a jamais cru au pouvoir des objets, ou imaginé l’intervention d’une volonté extérieure sur son destin ?
Chacun des mouvements de cette Symphonie tombée du ciel est façonné par les récits des personnes que nous avons rencontrées, et qui nous ont raconté leurs « miracles ». Toute la matière musicale prend sa source dans ces enregistrements. Car les voix parlées produisent des mélodies et des rythmes. Les transformer en une symphonie, c’est les singulariser, mais aussi leur donner la possibilité d’être autre…
Crédits
Direction artistique Samuel Achache, Florent Hubert, Eve Risser, Antonin Tri Hoang
Avec
trompettes Samuel Achache & Olivier Laisney
contrebasses Matthieu Bloch & Caroline Peach violes de gambe Pauline Chiama & Etienne Floutier (en alternance avec Agnès Boissonot-Guilbault)
violoncelles Gulrim Choï & Myrtille Hetzel
flûtes & chant Anne-Emmanuelle Davy
trombone & sacqueboute Rose Dehors
clarinettes basse & saxophones Florent Hubert
clarinettes & saxophones Antonin Tri Hoang
violons Apolline Kirklar & Boris Lamerand (en alternance avec Marie Salvat)
piano, flûtes et tambour Eve Risser
batterie Thibault Perriard (en alternance avec Guilhem Flouzat)
Collaboration son et dramaturgie Chloé Kobuta
Création lumières et régie générale Maël Fabre
Création et régie son Julien Aléonard
Costumes Pauline Kieffer
Regard sur la scénographie Lisa Navarro
Assistante Alice Le Coënt
Administration, production, diffusion AlterMachine / Elisabeth Le Coënt, Erica Marinozzi, Rosanna Jung
Production
La Sourde
Coproduction
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Le Grand R - Scène nationale de la Roche-sur-Yon
Avec le soutien de
la DRAC Île-de-France, la Région Île-de-France, de l’ADAMI, et de la SACEM et du Festival d’Automne à Paris au titre de la résidence en partenariat avec l’AP-HP
Remerciements
Anna Lisa, Armand, Billie, Domenico, Florence, François, Frédéric, Hervé, Jacqueline, Martine, Véronique…
Durée 1h15
Création le 18 septembre 2025 à l’Athénée - Théâtre Louis Jouvet, Paris
Vidéos
Dates
À venir
Pas de dates à venir
Passées
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2024
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13.12 – 20.12.2024
Théâtre national de Strasbourg ↗ (s'ouvre dans un nouvel onglet) Strasbourg
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11.12.2024
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10.10.2024
Le Grand R scène nationale de la Roche-sur-Yon ↗ (s'ouvre dans un nouvel onglet) La Roche-sur-Yon
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18.09 – 28.09.2024
Athénée – Théâtre Louis Jouvet ↗ (s'ouvre dans un nouvel onglet) Paris
Presse
Ainsi, La Symphonie tombée du ciel n’atterrit jamais vraiment, fait preuve de légèreté et d’audace, joue avec les attentes qu’elle déjoue. Elle construit un univers polyphonique autant que symphonique dans lequel ni le sens ni le son jamais ne s’installent, jamais ne se posent ni ne s’imposent. Par de multiples rebonds, ils nous font perdre notre ordinaire gravité, créent un voyage à travers l’espace, à travers ce ciel enchanteur que la modernité avait dépeuplé.
Eric Demey - Scèneweb
Musicalement c’est un voyage savant et profane, qui évoque autant Gustav Mahler que les fanfares populaires ou le cinéma en noir et blanc.
Thierry Fiorile - France Info:
La Sourde mêle viole de gambe et saqueboute (ancêtre du trombone) au violoncelle, à la contrebasse, au piano, à la batterie, tandis que le paysage sonore s’enrichit de musiques anciennes, de jazz, de polyphonies contemporaines. Libre à nous de croire alors aux mots de Jean-Luc Godard, cités en exergue du spectacle : « Qu’est-ce que la musique ? rien. Que peut-elle ? tout. »
Marie-Aude Roux - Le Monde
Un miracle, à leur manière, Samuel Achache, Antonin Tri Hoang, Florent Hubert et Eve Risser, qui assurent la direction artistique de cette Symphonie tombée du ciel, en produisent bien, avec cette courte pièce entièrement musicale d’une heure précise et l’orchestre la Sourde sur le plateau qui questionne justement les miracles au quotidien.
Anne Diatkine - Libération