L’Absence de père
Présentation
De quoi, de qui, héritons-nous ? Dans la grande maison qu’Anna Petrovna s’apprête à vendre, on fête, on se querelle et on se confronte au vide. Sur le plateau, les spectateurs encerclent les acteurs.
L’homme aspire-t-il seulement à être reconnu et non à être ? Nous ne nous contentons pas d’être, nous voulons plus : la reconnaissance que cet être a de la valeur. Nous nous battons sans cesse pour cette reconnaissance. Reste à savoir ce qui apparaît de ces moments où nous ne cherchons plus rien – ni le sens de notre existence, ni le regard des autres. Où nous sommes enfin capables d’être au présent de nos vies. Platonov, pièce inachevée, immense, brute, débarrassée du savoir faire de l’auteur confirmé que Tchekhov deviendra, gigantesque brouillon dont les aspérités sont au plus proche de la vie-même pose la question de l’Héritage et de l’absence de Père. Sur quels mensonges vivons nous ? Platonov s’élève ici comme un esprit critique. Les esprits critiques parviennent rarement…
Crédits
Librement adapté de Platonov d’Anton Tchekhov
Conception et mise en scène Lorraine de Sagazan
Adaptation Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix
Avec Lucrèce Carmignac, Romain Cottard, Charlie Fabert (en alternance avec Mohammed Belhadjine), Nina Meurisse (en alternance avec Roxanne Roux), Antonin Meyer-Esquerré, Chloé Oliveres, Mathieu Perotto, Benjamin Tholozan
Lumières Claire Gondrexon
Création sonore Lucas Lelièvre
Régie générale Kourou
Espace scénographique Marc Lainé et Anouk Maugein
Costumes Suzanne Devaux
Régie lumières Paul Robin
Régie son Camille Vitté et Théo Cardoso
Construction décor Ateliers de la MC93
Administration, production, diffusion AlterMachine - Marine Mussillon et Carole Willemot
Relations presse AlterMachine - Camille Hakim Hashemi
Production
La Brèche
Coproduction
CDN de Normandie-Rouen, Théâtre Dijon-Bourgogne – CDN, Les Nuits de Fourvière, MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Le Phénix – Scène nationale de Valenciennes, Le Théâtre de Châtillon, TU-Nantes - scène conventionnée Jeune création et émergence.
Résidences de création
CDN de Normandie-Rouen, Théâtre de la Bastille – Paris, TU-Nantes, MC93 – Bobigny et Nuits de Fourvière – Lyon
Avec le soutien
du Ministère de la Culture et de la Région Île-de-France, avec l’aide de la SPEDIDAM et la participation artistique du Jeune Théâtre National. Avec le soutien du Carreau du Temple – Accueil Studio
La compagnie La Brèche est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Ile-de-France
Durée 2h15
Création en juin 2019 aux Nuits de Fourvière, Lyon
Vidéos
Dates
À venir
Pas de dates à venir
Passées
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2022
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12.10 – 14.10.2022
Malakoff scène nationale ↗ (s'ouvre dans un nouvel onglet) Malakoff
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17.06.2022
L’Avant Seine - Théâtre de Colombes ↗ (s'ouvre dans un nouvel onglet) Colombes
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24.05.2022
Théâtre de Châtillon ↗ (s'ouvre dans un nouvel onglet) Châtillon
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10.05 – 11.05.2022
L’Azimut, Théâtre Firmin Gémier ↗ (s'ouvre dans un nouvel onglet) Antony
Presse
Pour mener de front la thèse de Tchekhov sur une jeunesse privée de (re)pères, Lorraine de Sagazan combine avec justesse une scénographie ouverte entourée par le public, […] avec une dramaturgie où le jeu des acteurs alimente le vécu de leur personnage de leur propre biographie. Drôle, touchant, émouvant, L’Absence de père accomplit la prouesse de rendre intacts l’énergie de la jeunesse et son revers abyssal, de désespoir et de désillusion.
Fabienne Arvers - Les Inrockuptibles
Les temps changent, les pères manquent, leurs héritages sont lourds à porter. Quand au bonheur il est insaisissable. Même funèbre, cette oraison respire la vie à plein poumons. Du grand art.
Joëlle Gayot - Télérama Sortir
Les états d’âme de la petite noblesse, les rêves que la vie ensevelit, les désirs que le quotidien contrarie, et l’ennui qui gagne… Il y a tout cela dans cette pièce, dont la jeune Lorraine de Sagazan reprend le titre littéral, L’Absence de père. Comme pour ses précédentes créations, la metteuse en scène s’appuie sur les très bons comédiens de sa compagnie, La Brèche, actualisant le propos sans forcer le parallèle avec le monde actuel.
Jeanne Ferney - La Croix