Andromaque

Présentation

Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui n’aime qu’Hector, son époux mort sur le champ de bataille : telle est la trame de la tragédie de Racine.

La tragédie de Racine est une lutte de sentiments exacerbés, une cascade d’amours impossibles chauffées à leur plus haut degré d’une ardeur destructrice. On en oublierait presque la toile de fond, celle de la guerre de Troie, dont Pyrrhus sort vainqueur et Andromaque captive. L’amour fou emporte des êtres déjà dévastés par la guerre et ses béances. Dans sa mise en scène, Stéphane Braunschweig fait d’Andromaque une pièce post-traumatique, dont les héros marchent dans le sang, sur une crête, entre résilience et retour d’une violence sans frein. Ce n’est pas l’amour mais la guerre qui les mène à la folie. Ici, tout est féroce, inéluctable, incandescent.

Crédits

Texte Jean Racine

Mise en scène et scénographie Stéphane Braunschweig

Avec Jean-Baptiste Anoumon (Pylade), Bénédicte Cerutti (Andromaque), Boutaïna El Fekkak (Céphise), Alexandre Pallu (Pyrrhus)
Thomas Condemine (Oreste), Chloé Réjon (Hermione), Jean-Philippe Vidal (Phœnix), Clémentine Vignais (Cléone)

Collaboration artistique Anne-Françoise Benhamou
Collaboration à la scénographie Alexandre de Dardel
Costumes Thibault Vancraenenbroeck
Lumière Marion Hewlett
Son Xavier Jacquot
Assistant à la mise en scène Aurélien Degrez

Régie générale Florentin Six
Régie lumière Romain Portolan
Régie son Adrien Michel

Production
Odéon-Théâtre de l’Europe avec le soutien du Cercle de l’Odéon

La compagnie est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication - DGCA

Durée 1h55

Création le 16 novembre 2024 à l’Odéon - Théâtre de l’Europe

Vidéos

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Dates

Presse

La mise en scène épurée de Stéphane Braunschweig sertit le texte sublime de Racine d’une aura crépusculaire. Les héros d’Andromaque se débattent dans les affres de la passion et les souvenirs de la guerre.

Emmanuelle Giuliani - La Croix

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Le metteur en scène monte Racine avec un infini respect et une audacieuse liberté. Et fait d’Andromaque un oratorio crépusculaire où les héros sont terrassés.

Fabienne Pascaud -Télérama

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Bénédicte Cerutti joue d’un timbre de confidence plus que de tragédie. Elle est bouleversante, tout en variations délicates. Hermione a la beauté puissante de Chloé Réjon, magnifique dans les déchirures du personnage qui tue et se tue… Le rythme est vif, on écoute, fasciné, ce grand Racine, difficile et grisant.

Armelle Héliot - Marianne

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Stéphane Braunschweig signe une adaptation rigoureuse de l’œuvre, appuyant sur l’inéluctabilité de la tragique destinée de ses personnages.

Joëlle Gayot - Le Monde

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