Un sacre

Présentation

Un Sacre ouvre un espace qui relie les vivants et leurs morts et réinvestit dans un geste performatif la dimension physique du chagrin en partage.

Pour écrire ce spectacle, nous avons décidé d’aller à la rencontre des gens, le plus de gens possible, comme une manière de rompre l’isolement forcé dans lequel nous étions plongés. Pendant six mois, nous avons donc rencontré près de trois cents personnes. Le protocole était toujours le même, la question posée toujours la même : quel écho a, dans votre vie, le mot de « réparation» ?
Dans presque chaque histoire qui nous était confiée, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait la présence d’un mort. Que ce soit un deuil récent ou le fantôme d’un lointain ancêtre, il y avait toujours un mort dont l’ombre planait ou l’absence étouffait. En rencontrant ces vivants, nous avons eu la sensation de rencontrer leurs mort
Où pleurer les morts ? Où parler d’eux ? Où parler de la nôtre, de mort ? Il

Crédits

Conception et mise en scène Lorraine de Sagazan
Texte Guillaume Poix en collaboration avec Lorraine de Sagazan
Chorégraphie Sylvère Lamotte

Avec Andréa El Azan (en alternance avec Fantine Gelu et Elsa Guedj), Jeanne Favre, Majida Ghomari, Nama Keita, Antonin Meyer-Esquerré, Louise Orry Diquero, Mathieu Perotto, Benjamin Tholozan et Eric Verdin

Lumières et pyrotechnie Claire Gondrexon
Création sonore Lucas Lelièvre
Scénographie Anouk Maugein
Création costumes Suzanne Devaux
Dramaturgie Agathe Charnet
Assistanat à la mise en scène Thylda Barès
Stagiaire mise en scène Elina Martinez

Régie générale Vassili Bertrand
Régie plateau et réalisation accessoires Kourou
Régie lumière Paul Robin
Régie son Camille Vitté et Théo Cardoso
Construction du décor Ateliers de la MC93
Réalisation coiffe L10-3 Salomé Romano

Production
La Brèche

Coproduction
La Comédie de Valence – CDN Drôme Ardèche, Théâtre Gérard Philipe – CDN de Saint-Denis, CDN de Normandie-Rouen, Théâtre Dijon-Bourgogne, La Comédie - Centre dramatique national de Reims, Théâtredelacité – CDN de Toulouse Occitanie, MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis à Bobigny, L’Onde- Centre d’art à Vélizy-Villacoublay, Théâtre du Beauvaisis – Scène nationale, Beauvais et le Théâtre du Nord, centre dramatique national Lille Tourcoing Hauts-de-France.

Avec le soutien
du CENTQUATRE-PARIS

Action soutenue par la Région Ile-de-France

Avec la participation artistique du Jeune théâtre national

Avec l’aide de la SPEDIDAM

La compagnie est conventionnée par le ministère de la Culture – DRAC Île-de-France

Durée 2h30

Création en septembre 2021 à la Comédie de Valence

Vidéos

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Dates

Passées

Presse

La metteuse en scène propose un spectacle intense, une “expérience d’absolue proximité et de consolation” à la puissance cathartique. (…) Cette réussite tient, enfin, à des acteurs d’une présence fracassante, qui sont toujours eux-mêmes, à travers les récits qu’ils incarnent. (…) Le vie ne fait pas toujours de cadeau, mais la mort, avec Lorraine se Sagazan, nous en fait un magnifique.

Fabienne Darge, Le Monde

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Leur spectacle est une célébration mêlant la joie aux larmes et même l’humour loufoque au désarroi le plus sensible. Preuve, une fois encore, de la puissance de sublimation du théâtre (…) Ce sacre par ses points d’orgue dansés et sa progression vers une nature foisonnante retrouvée pourrait aussi résonner avec celui de Stravinsky. Saisissant.

Emmanuelle Bouchez - Télérama

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Un sacre irradie de toutes parts, de sa beauté scénographie, de la singularité de chaque récit. Les interprètes flamboyants, leurs tonalités variées et leur adresses public, percutantes. Un magnifique choeur dansé vient accompagner mots et morts. Ce spectacle dégage une énergie intense et fébrile (…) Frontal et bouleversant, Un sacre porte à son paroxysme l’essence de l’expérience théâtrale, individuelle et collective.

Marie Plantin - Théâtre(s)

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Sagazan fait du public une force agissante, prenant le spectateur à témoin de cette cérémonie profane. Elle agrège les vulnérabilités individuelles en une communauté compassionnelle, non pas larmoyante mais rédemptrice. Spinoza l’aurait peut-être dit ainsi : Un sacre n’est pas une victoire contre la mort, mais une victoire de la vie.

Matthias Daval, I/O Gazette

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