La Vie invisible

Lorraine de Sagazan — La Brèche

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  • En tournée

Présentation

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Pour l’écriture de ce projet qui s’intéresse à la place des images dans notre manière d’appréhender et de percevoir le réel, des témoignages de personnes déficientes visuelles, ont été collectés, dont celui de Thierry Sabatier Et c’est à partir de son histoire que le spectacle s’est construit.

Thierry est aveugle depuis près de quarante ans. Acteur amateur, il reconstitue le souvenir d’un spectacle qui l’a bouleversé mais dont il ne se souvient ni du titre, ni du nom des personnages. Une expérience de théâtre sur la perception, la mémoire et la construction de soi.

Pour l’écriture de cette pièce qui interroge la place des images dans notre manière de percevoir le réel, Lorraine de Sagazan et l’auteur Guillaume Poix ont collecté des témoignages de personnes aveugles ou malvoyantes avec l’envie de donner à sentir le rapport qu’elles entretiennent à la mémoire et à la fiction. Démarrée comme une enquête sur la perception, La Vie invisible se transforme en une méditation sur la notion de point de vue, étayée par l’expérience d’un non-voyant.

Crédits

Conception et mise en scène Lorraine de Sagazan
Texte Guillaume Poix, à partir de témoignages de personnes non et mal-voyantes

Avec Romain Cottard, Chloé Olivères et Thierry Sabatier

Collaboration artistique Romain Cottard
Lumière Nicolas Diaz
Création son Clément Rousseaux et Camille Vitté

Régie son Camille Vitté
Costumes Dominique Fournier, Chloé Olivères, Romain Cottard et Lorraine de Sagazan
Régie générale (en alternance) Nicolas Diaz, Charles Rey et David Hanse

Production
La Comédie de Valence,Centre dramatique national Drôme-Ardèche ; La Brèche

Coproduction
Théâtre de la Ville - Paris

Accueil en résidence
Mairie de Saint-Jean-en-Royans

Avec le soutien
du Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre du Fonds régional pour l’Innovation Artistique et Culturelle – FIACRE

Durée 1h10

Création en septembre 2020 à la Comédie de Valence

Vidéos

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Presse

Comme avec Ibsen, Tchekhov ou Norén, auteurs qu’elle affectionne particulièrement, la metteuse en scène utilise ici le théâtre dans sa capacité à représenter le réel tout en donnant accès à des mondes cachés. Dans une mise en scène simple, dépouillée, où les changements d’énonciation (…) se font avec fluidité, se développe ainsi un spectacle touchant et original, où l’illusion côtoie avec bonheur la plus grande théâtralité.

Eric Demey - La Terrasse

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La très subtile écriture de Guillaume Poix permet de tisser le réel et la fiction au point de les dissoudre totalement. Mieux, il agrandit le champ des possible avec cette double matière (la bioraphie de Thierry et l’invention théâtrale).

Nadja Pobel - Théâtre(s)

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Dans La Vie invisible, forme brève et dépouillée, se joue un acte psychomagique dont la charge émotionnelle doublonnée par le Stabat mater dolorosa de Pergolèse explore l’avant et l’après, l’en deçà et l’au-delà du drame d’une vie (…). La parole intime de Thierry n’est pas qu’un effet de réel dans le présent théâtralisé, car en dévoilant sa part d’ombre, elle déploie, comme à perte de vue, son immense pouvoir consolateur, qui affirme : veni, vidi, vixi : je suis venu, j’ai vu, j’ai vécu.

Matthias Daval - I/O Gazette

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Il y a dans La Vie invisible du mystère, du suspens, des tragédies, de l’humour, de l’amour, des souffrances profondes, et surtout en Thierry Sabatier, une force morale qui irradie et lui donne une présence magnifique.

Armelle Héliot - lejournaldarmellehéliot.fr

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