Démons

Présentation

Au fond c’est une banale histoire entre un homme et une femme. Murés. Dans l’appartement qu’ils avaient pourtant choisi pour être au monde ; à deux. Et puis le temps. Maintenant, il faudrait sortir d’ici. Plus de force ?! Ou bien c’est qu’ils s’aiment. Je ne sais plus. Ils frappent et se débattent. Pour créer du mouvement. Pour se sentir vivants. C’est d’un ordinaire. Si, si je vous assure. C’est vraiment dégueulasse.

Un appartement avec dedans, un couple qui se débat pour se sentir vivant. Une histoire banale. Pour tromper l’ennui, ils invitent un autre couple, des voisins. Mais c’est tout l’immeuble qui vient. C’est-à-dire nous, assis là, témoin de cette violence, si maligne qu’elle ne s’immisce que dans l’intime. Les Démons, que Lars Norén dépeint en 1984, portent ici les prénoms de leurs interprètes, Lucrèce et Antonin. Le voici de retour chez eux avec une urne funéraire : sa mère adorée, dont les cendres vont se répandre sur leur amour consumé. Les malins s’écorchent bien :

Crédits

Librement inspiré de la pièce de Lars Norén
Traduction Louis Charles Sirjacq et Per Nygren © L’Arche Editeur
Adaptation, conception et mise en scène Lorraine de Sagazan

Avec Lucrèce Carmignac, Antonin Meyer Esquerré

Lumières Claire Gondrexon
Scénographie Céline Demars
Régie Thibault Marfisi

Production
La Brèche / Théâtre de Belleville

Avec le soutien du
Théâtre de la Bastille, de La Loge, d’ARCADI – Île-de-France, de la SPEDIDAM.

Durée 1h20

Création en septembre 2016 au Théâtre de Belleville, Paris

Vidéos

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Passées

Presse

Démoniaque, ce spectacle l’est de bout en bout (…) On ne perd ainsi pas une miette des regards de travers et autres phrases asssassines que s’échangent les deux acteurs, on entend jusqu’au souffle haletant qui sort de leur poitrine. Une représentation à feu, à sang, à l’os. Comme on aime.

Joëlle Gayot - Télérama Sortir

Télérama

Invitation à une scène de ménage perverse et glaçante. (…) À travers le choix d’un dispositif bifrontal - plaçant le public au plus près de l’action -, Lorraine de Sagazan s’inspire librement de cette situation de départ pour faire de chaque spectateur un invité privilégié et le témoin effaré de ce huis clos dévastateur.

Patrick Sourd - Les Inrockuptibles

Les Inrockuptibles

Le texte de Lars Noréen, elle l’a resseré, adapté. Surtout, elle a eu une idée lumineuse. (…) Au lieu d’inviter chez eux leur seul couple de voisins, c’est le public tout entier qu’ils prennent à partie. Et ça marche merveilleusement. Les scènes d’impro se multiplient. Antonin alpague les spectateurs (…) Ainsi réchappée la pièce de Lars Norén prend fortement sens. Bravo.

Jean-Luc Porquet, Le Canard Enchainé

Les deux acteurs, Lucrèce Carmignac et Antonin Meyer Esquerré sont stupéfiants de naturel (…) Derrière ceux qui très tôt ont prouvé qu’ils avaient du talent et de l’audace : Julien Gosselin, Thomas Jolly, Jeanne Candel, Samuel Achache, Julie Deliquet, la relève est déjà prête. L’expérience de ce Démons est bluffante, pas question de dévoiler ici le secret de cette mise en scène, mais ce qui est certain c’est que le public explore avec les acteurs un nouveau territoire du théâtre

Thierry Fiorile - France Info

France Info